« Notre planète se réchauffe, l’acidité des océans augmente, la sècheresse sévit par-ci et les pluies torrentielles par-là, les forêts prennent feu, les ouragans battent tous leurs records, les glaciers disparaissent, la biodiversité recule… ».
(Introduction de la conférence organisée par l’Académie des sciences les 28 et 29 janvier 2020, les interventions sont en ligne : https://www.academie-sciences.fr/fr/Colloques-conferences-et-debats/changement-climatique.html)

Face aux défis auxquels nous sommes confrontés, au sein de nos établissements de l’ESR, différentes initiatives ont été lancées afin d’agir pour réduire l’empreinte écologique de nos activités de recherche. Ce court article se propose d’en exposer quelques-unes, pour permettre à chacun de pouvoir s’informer, mettre en oeuvre à son échelle des écogestes et/ou participer dans un des collectifs de l’ESR.

La direction du CNRS s’engage :

http://www.cnrs.fr/fr/objectifs-de-developpement-durable-le-cnrs-sengage.
Le collectif Labos 1.5 rassemble des membres du monde académique, de toutes disciplines et sur tout le territoire, partageant un objectif commun : mieux comprendre et réduire l’impact des activités de recherche scientifique sur l’environnement, en particulier sur le climat. » : https://labos1point5.org/. Vous trouverez des présentations, et pouvez vous inscrire à la lettre d’information et/ou participer.

La CPU, la Conférence des grandes écoles, et B&L évolution, propose un guide intitulé « Les objectifs de Développement durable, quelles contributions des métiers de l’ESR » ?
(http://www.cpu.fr/publication/objectifs-de-developpement-durable-quelles-contributions-des-metiers-de-lesr-en-france/ ).
16 familles de métiers ont été repérées et décrites suivant l’angle des ODD avec des propositions d’actions.

Concernant, l’UPS2259, en nous prêtant à l’exercice, nous pourrions porter nos efforts sur différents secteurs en mettant en oeuvre plusieurs «bonnes pratiques» qui nous concernent directement. Et plus généralement tous les métiers à l’échelle du Campus ou en tant que citoyen.

L’UPS, par exemple, est directement concernée par les actions pour réduire les impacts environnementaux et sociétaux négatifs des technologies du numérique. Les ordinateurs, data center, réseaux… engloutissent près de 10% de la consommation mondiale d’électricité. Des recommandations existent : https://ecoinfo.cnrs.fr/ « Pour une informatique éco-responsable ».
L’UPS par exemple, oeuvre par ses missions à favoriser l’accès ouvert à la connaissance : https://www.ouvrirlascience.fr/declaration-pour-le-partage-et-louverture-des-donnees-de-la-recherche-pour-le-developpement-durable/.

Des initiatives institutionnelles existent sur certains Campus proches de nous, comme le « Comité vert » de l’IBENS de l’ENS Paris et du Collège de France, composé d’un groupe de chercheurs-ITA sensibilisés, ils correspondent via une Liste de diffusion générale [greencom], en organisant des réunions mensuelles, assurant une veille scientifique, avec la mise à jour d’un répertoire de ressources, d’initiatives, et d’actions…

C’est dans cette optique que l’UPS serait favorable à la création d’un « Comité vert du Campus Paris-Villejuif » pour rassembler, échanger et coordonner des actions au niveau interne et local. Pourquoi ne pas animer des Jeudis spécifiques « Campus vert », « Remue-méninge vert », « Boîte à idées vertes » ?

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des idées, des ressources utiles à partager et des propositions pour se coordonner et repérer quelques actions à mettre en oeuvre localement.

Corinne Brachet-Ducos (ingénieure à l’UPS2259, membre du Collectif Labo1.5), le 1er mars 2020.
Une page dédiée a été créée sur notre nouveau site Web – en cours de développement : https://ardis-ups2259.cnrs.fr/mediation-ist/referent-developement-durable/

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